MANUEL POUR LES HABITANTS DES VILLES
par le collectif Précipité
2ème partie : « Pour l’instant c’est là qu’on habite ».
Enquête en centre d’hébergement d’urgence et de réinsertion sociale.
« Pour qualifier le système de l’urgence, les résidentes de Laumière
disent toujours qu’avant d’arriver ici elles étaient « au 115″. Comme si
elles désignaient là, non pas un numéro de téléphone, mais celui d’une
rue. Être au 115, c’est être pris dans l’alternance des nuits en CHU et
des jours à errer dans la ville. C’est pourquoi toutes les résidentes
décrivent leur arrivée à Laumière comme la sortie d’un enfermement. »
Ce second volet d’une trilogie de documentaires écrits et sonores qui a
vu le jour en avril dernier s’intitule « Pour l’instant, c’est là qu’on
habite ».